Ceci est une version obsolète publiée le 2024-08-22. Consultez la version la plus récente.

Vers une nouvelle lecture de Spleen Baudelairien

l’investissement esthétique de la douleur dans Les Fleurs du Mal et Le Spleen de Paris

Auteurs

  • Walid SAKET Université de Jendouba, Tunisie

DOI :

https://doi.org/10.70204/jlt.v4i2.343

Mots-clés :

Spleen, Romantisme, transcendance, douleur, beauté moderne

Résumé

Que peut-on dire encore de   l’œuvre abondamment lue et relue   de Baudelaire ? Une telle question ne devrait ni désarmer ni décevoir un lecteur moderne soucieux de fouiller dans les écrits des classiques afin d’y puiser de nouvelles significations. Cela étant, Les Fleurs du Mal et Le Spleen de Paris sont éminemment fécondes et prometteuses de concepts se prêtant à se lire chaque fois sous une nouvelle perspective. Il s’agit, en effet, d’une œuvre très polysémique et ‘’ouverte’’ au sens que donne Umberto Eco à ce terme.  Elle se présente constamment aux lecteurs toute neuve et toute riche transcendant ainsi la temporalité d’une façon fort séduisante. Rien d’étonnant pour une telle œuvre dont les maîtres - mots sont le bizarre et l’excentrique. C’est dans ce sens que le présent travail tente de ré-explorer un concept –clé de la poésie de Baudelaire en l’occurrence celui du Spleen dans le but d’en présenter une nouvelle lecture. Ce concept habituellement chargé de connotations négatives nous a semblé   plutôt exprimer la conscience dans le Mal   dont fait preuve l’auteur des Fleurs du Mal, constamment hanté par le désir de transgression et de transcendance.

Téléchargements

Publiée

2024-07-05 — Mis à jour le 2024-08-22

Versions

Comment citer

SAKET , W. (2024). Vers une nouvelle lecture de Spleen Baudelairien : l’investissement esthétique de la douleur dans Les Fleurs du Mal et Le Spleen de Paris. Journal of Languages and Translation, 4(2), 25–37. https://doi.org/10.70204/jlt.v4i2.343 (Original work published 5 juillet 2024)