Transmission et traduction des verbes de cognition dans le Coran: français, anglais et allemand
Palabras clave:
transmission, traduction, Le Coran, sémantique, cognitionResumen
«Transmettre» est un verbe transitif qui exige un complément d’objet qui peut être, entre autres, «savoir et connaissances ». Nous transmettons des connaissances, du savoir, des sciences, des traditions et beaucoup d’autres éléments culturels et humains. Cette transmission peut être voulue ou non-voulue. Notre problématique dans ce travail portera sur la transmission du texte sacré et nous prendrons le texte coranique comme exemple. Le choix de ce sujet est surgi du fait que l’exégèse du texte sacré exige des connaissances aussi bien linguistiques que théologiques, voire historiques. Donc, le texte sacré est une sorte de transmission d’un auteur divin à un messager et par la suite à un lecteur profane ; alors que l’exégèse du texte sacré est une transmission de deuxième niveau. Autrement dit, c’est une deuxième lecture du texte afin de le transmettre d’un exégète à un lecteur non spécialisé. La traduction est une sorte de transmission et on ne peut pas traduire un texte sacré sans exégèse. Nous essayons dans ce travail de recherche de prendre les verbes de cognition (comprendre, percevoir, réfléchir, entendre, écouter, etc) dans le Coran comme exemples pour expliciter à travers les différentes traductions, en français, en anglais et en allemand, les nuances sémantiques que l’équivalence en langue cible ne peut pas toujours prendre en considération. Cela pourrait être acceptable dans un texte normal, mais dans un texte sacré la compréhension fautive pourrait nuire à l’exégèse du texte. Il faut avouer que les conditions de transmission d’un message influencent surement son décodage par le récepteur. Ces conditions varient dans la même langue et lors de la transmission du message d’une langue à une autre. Le décodage devient plus compliqué lorsqu’il s’agit d’un texte religieux que ni l’émetteur en langue d’origine ni l’émetteur en langue étrangère n’ont le droit de modifier ou bien de lui accorder des interprétations personnelles