Détermination et caractérisation des sidérophores synthétisés par quelques souches de Pseudomonas spp. fluorescents phytobénéfiques

Authors

  • Farida BENZINA TIHAR Laboratoire de Valorisation et Conservation des Ressources Naturelles, Département de Biologie, Université M’hamed Bougara de Boumerdes, Algérie
  • Hakima OULEBSIR-MOHAND KACI Université Akli Mohand Ouladjd Bouira, Algérie
  • Sonia HAMID Université Akli Mohand Ouladjd Bouira, Algérie
  • Abd-Ennaceur REGHMIT Laboratoire de Valorisation et Conservation des Ressources Naturelles, Département de Biologie, Université M’hamed Bougara de Boumerdes, Algérie.
  • Fatma SAHIR-HALOUNE Laboratoire de Valorisation et Conservation des Ressources Naturelles, Département de Biologie, Université M’hamed Bougara de Boumerdes, Algérie.

Keywords:

Olivier, Pseudomonas spp. fluorescents, Sidérophores, Verticillium dahliae, Pyoverdines

Abstract

Cette étude est consacrée à la détermination de la capacité de 5 souches autochtones de groupe fluorescent des Pseudomonas et une souche de référence CHA0 à produire des sidérophores. Les 5 souches testées ont été isolées de la rhizosphère de l’olivier cultivé dans la région de Bouira (localisée au nord algérien). Les tests d’évaluation de la production des sidérophores ont été réalisés dans cinq milieux de culture différents à savoir le succinate (SM), le King B, le milieu PD, le milieu CAA et le milieu TSB. Les résultats obtenus confirment que l’ensemble des souches testées ont la capacité de produire des sidérophores sur le milieu succinate (MS) avec des intensités de production variable d’une souche à une autre. L'influence de certains facteurs tels que l’assimilation du fer ajouté, sous forme de FeCl3 à différentes concentrations, le pH, et le type de sucre sur la production des sidérophores a été également testées. Nous avons remarqué que l’absence de fer dans le milieu, à des pH neutre (7) en présence de fructose comme source de carbone assure les meilleurs taux de production. Plusieurs méthodes ont été utilisées pour la détection des sidérophores tels que les tests chimiques et
biochimiques par l’électrophorèse SDS-PAGE. Ces méthodes ont permis de conclure que la plupart des sidérophores synthétisés par nos souches sont de type hydroxamate. D’autre part, l’infrarouge (IR) a été utilisée pour la détection du groupement fonctionnel des pigments responsables de la fluorescence (les chromophores) qui sont dans notre cas très riche en groupement OH, NH, cycles benzoïques, acide carboxylique COOH ce qui confirme la synthèse des sidérophores de type hydroxamates et plus précisément la classe des pyoverdines. L’évaluation qualitative de l’activité antifongique des sidérophores produits par les différentes espèces de
Pseudomonas fluorescents à l’encontre de Verticillium dahliae a montré des taux d’inhibition qui varient de 25 à 48%.

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Published

08/25/2022

How to Cite

BENZINA TIHAR, F., OULEBSIR-MOHAND KACI, H., HAMID, S., REGHMIT, A.-E., & SAHIR-HALOUNE, F. (2022). Détermination et caractérisation des sidérophores synthétisés par quelques souches de Pseudomonas spp. fluorescents phytobénéfiques. Revue Nature Et Technologie, 13(01), 14. Retrieved from https://journals.univ-chlef.dz/index.php/natec/article/view/66

Issue

Section

Agronomic & Biological Sciences